Marc Chagall, l'épouse du Cantique des Cantiques |
"La Bible a une architecture...C'est un édifice admirable, dont l'auteur est l'Esprit saint, imposant plan et exécutions à travers le temps et toutes sortes d'ouvriers inspirés. C'est une épopée dont le sujet est la Rédemption. Cela commence par la Chute des Anges, sur quoi nous éclaire le dernier livre, l'Apocalypse. Satan se retranche dans son insolent défi: Je ne servirai pas!
Est-ce admissible? Est-il admissible qu'une créature se soustraie à ce devoir ontologique de servir au Créateur? Non! Il faut que tout genou plie, etc... (Isaïe et S. Paul). Telle est la raison d'être de l'Incarnation qui est le moyen de la Rédemption...
Est-ce admissible? Est-il admissible qu'une créature se soustraie à ce devoir ontologique de servir au Créateur? Non! Il faut que tout genou plie, etc... (Isaïe et S. Paul). Telle est la raison d'être de l'Incarnation qui est le moyen de la Rédemption...
De là l'immense importance de la Vierge, Mère du Christ, pour qui il a fait les siècles. C'est elle à son extrémité qui domine, qui comble tout l'Ancien Testament et qui ouvre le Nouveau...C'est elle qui descend vers la terre comme une fiancée avant qu'elle ne remonte vers le Ciel comme une épouse (Cantique des Cantiques).
Ainsi comprise la Bible devient la plus radieuse, la plus poignante des épopées, auprès de laquelle toutes les autres sont bien peu de choses. Et nous-mêmes, penser qu'aujourd'hui même, nous avons l'honneur d'en être les acteurs"
(En R. Paroissin, Art et Humanisme Biblique, Paris, 1954, p. VII)