Claudine Ostermann animant son atelier durant le stage Psalmodia |
Le but de l’atelier de Claudine Ostermann est d’aider les
musiciens avec des instruments classiques de se joindre aux instruments
modernes, afin qu’ils se sentent plus libres de jouer sans partition. « Dans la formation classique, remarque-t-elle, on oublie d’inventer. Tout est très
structuré et codifié. Beaucoup de musiciens n’arrivent pas à se détacher de
leur partition. J’aimerais leur ouvrir des portes pour oser ».
Mais l’improvisation ne
…s’improvise pas. Elle demande une grande expérience et de la créativité. Ce
qui la motive est sa foi en Dieu : « La
créativité est nécessaire à l’humain, elle fait partie de notre vie. Dieu nous
a créés avec des talents et de l’imagination. Je suis violoniste de métier. Un jour
j’ai accompagné le chant dans un groupe chrétien, j’ai alors appris à
improviser ; c’était très libérateur. En tant que musicienne classique, je
comprends l’improvisation comme une image de la liberté en Christ. Il ne nous
fait jamais entrer dans des schémas tout faits. L’improvisation a ce goût de
liberté ».
C. Ostermann constate que l’artiste est quelqu’un d’excentrique,
mais il faut peu pour le mettre à l’aise. Dans l’Eglise, le pasteur ou le
prêtre doit être à l’écoute des artistes. Si l’art n’est pas présent dans
l’Eglise, les artistes iront le chercher ailleurs. Le but de son atelier est
que chacun soit encouragé dans sa foi et son désir de servir au moyen de la
musique.
Autres ateliers au camp de Psalmodia à Gagnières
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